克劳德·尼古拉斯·勒杜 Claude Nicholas Ledoux. (1804). 基于艺术、道德和律法的建筑 L’ architecture considérée sous le rapport de l’ art, des moeurs et de la législation.
我已经听到肖像建筑师,是的,肖像建筑师,在哭泣奢侈;他们习惯于盲目地叙述他们所看到的,很少把自己放在一幅广阔的图景中。他们为整体的一部分,不打扰习惯延长的路线,他们沿着宁静的溪流,将波浪的贡品带入浩瀚的大海,如果碰巧他们屈服于移动的帆布,那些被海浪掀起的空中山脉,逃到地平线, 他们不知不觉地隐藏着黑暗深渊的秘密,以及它所隐藏的宝藏。他们从来没有,从来没有刺穿那些深渊。
又聋又哑,被启发麋鹿的神鄙视,冷酷的静物抄袭者,他们没有办法让它复活。
让我们忽略批评,因为如果心灵误入歧途,它往往会唤醒感觉,然后两者都会产生对它们所能期望的一切。在这里,和谐的和弦开始,吸引了人群中的光明幽灵。土星之子使吹过山峰的风安静下来;波雷亚斯激起他仁慈的呼吸;奥林匹斯山丰富的河流穿越太空,通过无数的虹吸管筛选出它们的生产宝藏;他们打破了岩石的围栏,推翻了他们建立在高峰上的百年老人,他们倒下时咆哮,他们嘈杂的呐喊被累积的冲击再现;堆积在河流上的河流将刷新神仙的居所,唤醒时间的受害者。
丈夫、母亲、处女、孩子,沉浸在教区 Cocytus 的黑色漫游中;守护他们的三头怪兽暂时忘记了他的愤怒;悬挂的伊克西翁之轮停在了它的航向上;地狱,如果可能的话,会原谅。犯罪就在那里,没有什么可以抹去它;这是一个无底洞,神的力量无法弥合;他们没有能力停止悔恨或用一种会让他们忘记的好处来代替。欧门尼德人前进,前面是可怕的蛇:在这里,我的画笔变成了棕色;我表达它们是为了折磨他们;血流;这些可怕的诅咒,被上天为惩罚他们所做的工作而筋疲力尽,在他们干涸的肩膀上装满了积累了几个世纪以来无法填补的致命诅咒,并将把它托付给无辜的水域帝国,把它放在你所看到的风景如画的地方中间。大地的洪水已经填满了它;它的好处使饱经风霜的乡村充满水,如果它谨慎地分配了溢出的灾难,那它只会激活一百个有利可图的工厂。仁慈的洪流冲走了所有阻碍他们倍增努力的东西;他们要给干旱的沙漠施肥:海王星正在注视着,他已经在这些潮湿的岩石上为他的孩子们建造了一座监视的宫殿,艺术将枯竭。因此,田地将能够在早上不意外地使用喷壶;未开垦的土壤将不断生产,由挑衅工业的专横过滤器浇灌;它将生长在驱虫的荆棘上。架构师命令;大自然的代表将寻找他的活动部分,以追踪这种联盟力量在你眼前的影响。
造物主忠实透明的镜子!愿我微弱的声音学会歌唱你的奇事;是你复活了庸俗的黑暗,是你把白昼的光芒倾泻在这些岩石上,是你延长了阴影的综合效果;是你让山顶闪耀,让人想起西科莫尔、冷杉、世界的欢乐的耀眼叶子。是你征服了形式,装饰;是你赋予了勤劳的种族生命,使君主的口味依赖于你。对于你所激发的天才来说,有什么不可能的吗?这里出现了一颗新星;他闪烁的灯光随着他浮夸的装置而前进。它的光辉照亮了大地,将美化宇宙;它是一连串不可抗拒的力量,它将发展出一个由新概念、新方面组成的普遍体系;新运动员将与大自然竞争。
在高耸入云的岩石的顶峰上,在深邃的空洞中,在冰川的诞生中,在移动作品的广阔地下通道中保存了水,在松树中,让我们想起了冬天中心的春天;在必要性发明的建筑物中,你会发现扩展工业资源。模仿瓜斯普雷、普桑、萨尔瓦托·罗斯、布尔登的画家;您会发现雕塑家将追随Polykleitus的脚步。在肥沃的山谷中,山坡缓缓延伸,看到那些任性沦为石质孤独的辛辣的卡津,我们将看到艺术家们受到意想不到的效果的刺激,适应了这个国家的材料,这位和蔼可亲的建筑师的原则,他的天才点缀了布林特河的河岸。在奥林匹斯山的巨人积累地球以塑造山脉的地方,我们将看到Stesirates,Chares的诞生;我们将看到他所命令的天才铸造出产生巨像的火焰金属。
世界各地的人们,被不变的影响所激发,将扰乱共同的路线,以追踪启蒙运动中心的新趋势。如果思想充满了笼罩它的色彩,如果黑夜使官能变暗,如果白天照亮了它们并赋予了崇高的思想,那么从这一系列将艺术与政治经济学联系起来的图像中,还有什么不能指望的呢?
最轻微的好处将是偏见的破坏和构思方式。我们绝不会允许自己出现这些适应所有情况的陈词滥调。既然定下基调的人被倾听,无论是善还是恶,无能为力的人都会爱抚最擅长的偶像。艺术将向他们伸出援助之手,以取代幻想,幻想是唯一能够战胜时间滥用的形式。
谁能否认关于自然的观念没有深深的根基?他们之所以更加坚强,是因为他们不受许多城市所宣扬的例行公事的干扰,那些令人萎靡不振的舆论力量吸引着信任的群众的憔悴,使自爱使恶习永久化。什么!正是在这个狭隘的圈子里,艺术的力量不断转动和疲惫。
正是在这里,我们看到这些传统科学家与那些给我们留下深刻印象的元素作斗争。啊!给我们一些能与眼睛对话的模型,它们将比戒律更能打动人心,而不是那些使心灵沉重并使其尴尬的成倍增加的著作。
但愿有一天,一台新的引擎通过它的摩擦,唤醒了支配思想王国的沉睡力量,并指导着社会秩序的耕耘者!到那时,我们将看到新的普罗塔斯在地球上居住着巧妙的巨人,并为未来的种族留下各种纪念碑,这将使艺术即使在被遗弃的沙漠中也能蓬勃发展。
Déja j’ entends les Architectes de portrait, oui, les Architectes de portrait, crier à l’ extravagance; accoutumés à retracer servilement ce qu’ ils voient, rarement ils s’ occupent de la conception d’ un vaste tableau. Prenant une partie pour le tout, ils ne dérangent pas la ligne que l’ habitude a prolongée, ils suivent le tranquille ruisseau qui va porter le tribut de ses ondes dans l’ immensité des mers, et si par hazard ils assujettissent sur la toile mobile ces montagnes aériennes que soulève la vague de l’ océan, pour fuir dans l’ horizon, ils soustraient à la pensée les secrets de l’ abime obscur, et les trésors qu’ il recèle. Jamais, jamais ils ne percent ces profondeurs.
Sourds et muets, méprisés du dieu inspirateur des élans, froids copistes de la nature morte, ils n’ ont aucun moyen de la faire revivre.
Passons sur la critique, car si l’esprit s’égare, souvent il éveille le sentiment, alors l’un et l’ autre produisent tout ce que l’ on peut en attendre. Ici les accords harmonieux commencent et attirent en foule les fantómes légers. Le fils de Saturne fait taire les vents qui siffent sur les montagnes; Borée agite ses souffles bienfaisants; les fleuves abondants de l’ Olympe franchissent l’ espace pour tamiser leurs trésors productifs à travers des siphons nombreux; ils rompent les clótures des rochers, renversent leur digue centenaire établie sur les hautes cimes, ils mugissent en tombant, et leurs cris bruyants se reproduisent par les chocs accumulés; les fleuves entassés sur les fleuves vont rafraichir la demeure des immortels et réveiller les victimes du Temps.
Les époux, les mères, les vierges, les enfants, plongés dans les noirs rozeaux du Cocyte, paroissent; le monstre à trois tétes qui les garde oublie un moment sa fureur; la roue d’ Ixion suspendue, s’ arréte dans sa course; l’ enfer, s’ il est possible, va pardonner. Le crime est la, rien ne peut l’ effacer; c’ est un gouffre sans fond que la puissance des dieux ne peut combler; il n’ est pas en leur pouvoir d’ arréter les remords ni de substituer un bienfait qui les fasse oublier.Les Euménides s’ avancent précédées d’ affreux serpents : ici mes pinceaux se rembrunissent; je les exprime pour les afliler; le sang coule; ces horribles scurs épuisées par le travail que le ciel pour les punir a rendu infructueux, chargent leurs épaules desséchées du vuide fatal que les siècles accumulés n’ ont pu remplir, et vont le confier à l’ empire innocent des eaux qui le place au milieu du site pittoresque que vous voyez. Déja les déluges de la terre le remplissent; ses bienfaits inondent les campagnes altérées d’ eau, et si elle contient dans sa prudente répartitionles désastres du débordement, ce n’ est que pour activer cent usines profitables.Les torrents ded bienfaisance emportent tout ce qui s’ oppose à leurs efforts multipliés; ils vont fertiliser lesdéserts arides : Neptune veille, et déja il construit pour ses enfants, sur ces roches humides, un palais de surveillance que l’ art desséchera. Les champs pourront donc se passer des arrosoirs accidentels du matin; le sol inculte va produire constamment, abreuvé par des filtres impérieux qui provoquent l’ industrie; on la verra croitre sur la ronce répulsive. L’ Architecte commande; le délégué de la nature va chercher ses éléments mobiles pour retracer à vos yeux les effets de cette puissance coalisée.
Miroir fidèle et transparent du créateur! puisse ma voix foible apprendre à chanter tes merveilles; c’ est toi qui ranimes la vulgaire obscurité, qui verses les rayons du jour sur ces rochers, qui prolonges les effets combinés des ombres; c’ est toi qui fais briller le sommet des montagnes et qui rappelles sur la feuille éblouissante du sicomore, du sapin, la joie du monde. Cest toi qui assujettis les formes, les embellis; c’ est toi qui vivifies l’ espèce laborieuse et mets sous ta dépendance les goúts des souverains. Est-il quelque chose d’ impossible au génie que tu inspires?Ici un nouvel astre paroit; ses feux scintillants s’ avancent avec tout ce qui suit son appareil pompeux. Son éclat illumine la terre et va embellir l’ univers; c’ est un enchainement de puissancesirrésistibles qui développera un systéme universel de nouvelles conceptions, de nouveaux aspects ; de nouveaux athlètes vont entrer en lice avec la nature.
Au sommet des rochers élancés dans les cieux, dans les cavités profondes, à la naissance des glaciers qui perdent leurs eaux conservées dans de vastes souterrains qui font mouvoir le travail, au milieu des pins qui rappellent au centre des hivers, la saison printanière; au milieu des édifices que la nécessité invente pour étendre les ressources de l’ industrie, vous découvrirez. des peintres émules du Guaspre, du Poussin, de Salvator Rose, du Bourdon; vous découvrirez des sculpteurs qui marcheront sur les pas de Polyclète. Dans les vallons fertiles où les pentes sont mollement prolongées, à l’ aspect de ces cazins piquants que le caprice relégua dans les solitudes pierreuses, on verra des artistes stimulés par des effets inattendus, adapter auxmatériaux du pays, les principes de cet Architecte aimable dont le génie embellit les bords de la Brinthe. Dans les lieux où le géant de l’ Olympe accumule les terres pour modeler les montagnes, on verra naitre les Stésicrate, les Charès; on verra le génie qu’ il commande, couler le métal enflammé qui produit les colosses.
Par-tout les hommes, électrisés par des influences immuables, dérangeront la ligne commune pour tracer de nouvelles tendances au centre des lumières. Si la pensée s’ empreint des teintes qui l’ enveloppent, si la nuit rembrunit les facultés, si le jour les éclaircit et donne des idées sublimes, que ne doit-on pas attendre de cette succession d’ images qui enchaine l’ art à l’économie politique?
Le moindre avantage scra la destruction des préjugés et de la manière, on concevra pour la place. On ne se permettra jamais ces poncis qui s’ adaptent à toutes les situations. Et comme ceux qui donnent le ton sont écoutés, soit pour le bien, soit pour le mal, les impuissants caresseront l’ idole qui préconise le mieux. Les arts leur préteront une main secourable pour substituer à la fantaisie, les seules formes qui triomphent des abus du temps.
Qui pourroit disconvenir que les idées entées sur la nature ne poussent des racines profondes? Elles sont d’ autant plus fortes, qu’ elles ne sont pas altérées par la routine que l’ on professe dansles cités nombreuses, ces gouffires languissants où le pouvoir irrésistible de l’ opinion entraine la confiante multitude, qui perpétuent les vices que l’ amourpropre rend invariables. Quoi! c’ est dans ce cercle étroit que le pouvoir de l’ art tourne sans cesse et se fatigue.
Cest-là où l’ on voit ces savants de convention lutter contre les éléments qui impriment à nos sens les idées premières. Ah! donnez nous des modèles qui parlent aux yeux, ils frapperont plus que les préceptes, que les écrits multipliés qui chargent la pensée et l’ embarrassent.
Puisse un jour un nouveau moteur éveiller, par ses frottements, les puissances assoupies qui gouvernent le royaume des idées, et dirigent le timon de l’ ordre social! C’ est alors que nous verrons de nouveaux Protées peupler la terre de géants ingénieux, et laisser aux races futures des monuments variés en tous genres, qui feront fleurir les arts jusques dans les déserts abandonnés.
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